AMARRAGE LATERAL SUR QUAI OU PONTON

Pour immobiliser un bateau le long d’un quai ou d’un ponton, on utilise des
cordages suffisamment robustes et, si possible, assez élastiques, que l’on
nomme amarres.

On distingue entre trois types d’amarres :

a) Les pointes :

  • La pointe avant part de l’avant du bateau et va à terre plus en avant que la proue.
  • La pointe arrière part de l’arrière du bateau et va à terre plus en arrière que la poupe.

b) Les gardes :

  • La garde avant : va à terre plus en arrière que son point d’ancrage sur le bateau.
  • Garde arrière : va à terre plus en avant que son point d’ancrage sur le bateau.

c) Les traversières : qui sont placées perpendiculairement à l’axe du bateau et servent essentiellement à empêcher que le bateau s’écarte du quai.

Un amarrage efficace et équilibré requiert en principe au moins quatre amarres, disposées de manière symétrique, autant que possible (cela dépend des points d’amarrage disponibles à terre). Le but étant d’empêcher au bateau d’avancer ou reculer et de le garder parallèle au quai, de manière que quelques pare-battages intelligemment placés suffisent à le protéger.

Pour un amarrage de courte durée, dans un port bien abrité des vagues et sans variations appréciables de niveau d’eau, on peut parfois se contenter d’utiliser simplement une pointe avant et une pointe arrière, à condition que les deux amarres forment un angle d’environ 45° avec l’axe longitudinal du bateau. De cette manière, les trois conditions seront remplies : le bateau ne pourra pas avancer, ni reculer, ni s’écarter du quai. Toutefois, l’utilisation d’au moins 4 amarres reste conseillée.

Si le lieu d’amarrage est exposé aux vagues ou à des variations de niveau d’eau, il est important que le bateau ne soit pas trop bloqué dans ses mouvements, car les amarres ou les taquets risquent de casser. Il faut dans ce cas prévoir des pointes et des gardes assez longues et, si possible, des amortisseurs à placer sur les amarres. Le nombre de pare-battages devra aussi être augmenté.